Infiltration à Baïkonour
Un road trip (presque) pas comme les autres…
Ce devait être un road trip comme les autres. Nous avions prévu d’aller en Hongrie puis en Ukraine pour visiter Pripiat, la ville abandonnée dans la zone de Tchernobyl. Un road trip normal jusqu’à ce que l’un d’entre nous suggère de faire le voyage vers les navettes russes abandonnées « ?
Le rêve pouvait devenir réalité, mais nous n’avions pas le droit à l’erreur et les six mois de préparation de ce voyage ne seraient pas de trop. Une fois sur place, nous n’aurions pas le temps de gérer les imprévus, tout devait être réglé comme une horloge…
Nous savions que nous allions rester trois jours sans pouvoir communiquer avec l’extérieur. Il fallait donc tout prévoir, car savoir où se trouvaient les deux hangars est une chose, mais savoir comment s’y rendre discrètement en est une autre. Nous devions donc savoir quels secteurs éviter, car Baïkonour s’étend sur plus de 6 700 kilomètres carrés, avec des parties actives et d’autres inactives, ou du moins qui semblent l’être.
Les informations pour un tel endroit sont difficiles à trouver, et nous avons dû passer au peigne fin les vidéos, les photos en ligne et même les écrits des expéditions précédentes. Car il s’agit bien d’une expédition.
Départ pour la Hongrie, puis envol pour Kiev et visite de Pripiat… Un road trip comme les autres. Décollage pour le Kazakhstan, où à l’arrivée le chauffeur nous attend pour nous conduire à l’hôtel. Une dernière bière en ville avant de partir le lendemain après-midi pour Baïkonour.
Bien sûr, il y a eu des imprévus, des surprises et même un peu de stress, mais cela fait partie de notre histoire. L’essentiel était là… Nous étions dans le hangar du MZK, regardant les deux navettes OK-ML-2 et OK-1.02, également connues sous le nom de « Ptichka ». Deux jours plus tard, avant le lever du jour, nous sommes repartis et ce n’est qu’au point de ralliement que nous avons su que nous avions réussi. Si vous voulez voir la série complète, cliquez ICI