Distanciation sociale
L’épidémie du Coronavirus (Covid-19) s’étend et se transforme en pandémie frappant sur son passage la France. Le 17 mars 2020 à 12h le confinement commence dans l’hexagone…
Même si cela est temporaire, c’est un virage à 180 degrés dans notre vie car le maitre mot de ce confinement est la « distanciation sociale ». Quelle jolie expression pour dire que nous allons être isolé de nos proches : De nos parents et amis et de toutes les personnes et les choses qui faisaient notre quotidien. Nos projets aussi allaient être chamboulés : Plus de loisir, plus de sortie ou si peu, plus de voyage, les expositions et les spectacles sont annulés… Nous allons être prisonniers entre nos quatre murs.
Nous avons tous un penchant à procrastiner et j’ai donc profité des premiers jours pour rattraper le retard, faire toutes les choses que j’avais pris l’habitude de repousser au lendemain.
Mais cela ne dure qu’un temps et très vite l’envie de faire des photos est revenue. Mais que faire en confinement ? j’ai donc décidé de reprendre mes autoportraits en les adaptant au confinement : Puisqu’il n’était plus possible de rencontrer d’autres personnes, j’ai décidé de leur demander de m’envoyer une photo d’eux qui me servirait à faire un autoportrait.
C’était pour moi une façon de les retrouver, de partager un moment ensemble. Dans cette série figure des amis proches, des amis avec qui je voyage ou bien j’ai voyagé et avec qui j’ai partagé de sacrés bons moments, mais aussi des personnes avec qui j’ai eu des échanges ou bien tout simplement dont j’apprécie le travail photographique.
Pas de retouche Photoshop pour caler le découpage devant mon visage. Je découpe la photo que je reçois après l’avoir imprimé en conservant l’homothétie, et je la cale devant mon visage en suivant les indications de la personne qui déclenchera la photo. Cette fois c’est mon fils Matisse qui se colle à la tâche et il se débrouille plutôt bien. Les réglages des flashs sont faits et mon reflex sur le trépied est relié à mon PC.
La photo est donc sans retouche pour faire concorder les visages, tout se fait lors de la prise de vue.
Pour chaque photo reçue, je cherche la meilleure façon d’adapter les morphologies, les expressions.
Mais cette fois, place à un peu de mise en scène car le fait de faire plusieurs autoportraits à la suite m’a fait me rendre compte qu’il fallait varier les compositions afin de casser la routine et ne pas lasser !
Encore un grand merci à tous ceux qui ont participé à ce projet.
La série complète est ICI